"Je suis Bruxelles"
La 2ème journée de travaux en comités est placée sous le signe de la compassion pour les victimes des attentats de Bruxelles. Une minute de silence est respectée à l'ouverture de tous les comités. L'émotion est forte.
Dans le comité paix et sécurité les débats tournent autour du renforcement du droit d'ingérence de l'ONU dans des conflits nationaux. La résolution proposée par Israel préconise la création d'une instance mondiale, supérieure à l'ONU qui assurerait une super gouvernance. Les débats sont vifs et la proposition est rejetée.
Dans le comité santé et environnement, c'est la question de la consommation de viande qui est au coeur des débats. La résolution est portée par le Brésil. Le délégué russe fait une déclaration dans laquelle il démontre sa maitrise du sujet dans un anglais impeccable. La déléguée norvégienne (Gaelle) reste sceptique quant à la capacité de l'ONU à imposer un modèle d'élevage durable : elle questionne le délégué russe dont la réponse certes volubile ne propose aucune solution. La résolution, adoptée, n'est finalement pas retenue par le comité des chairpersons pour être débattue en assemblée générale.
Dans le comité des droits de l'Homme, on débattait du droit des filles à l'éducation. La déléguée norvégienne (Bérénice) prononce une excellente déclaration dans laquelle elle argumente avec conviction sur le rôle tenu par les femmes dans la transmission des valeurs. Sa prestation est applaudie par l'assemblée. La résolution est largement adoptée.
Après cette longue journée de travaux en comités, le traditionnel repas de gala réunit l'ensemble des participants et est l'occasion de prestations nationales. La délégation française charme son auditoire avec une interprétation a capella et plusieurs voix de "Santiano". L'animation musicale, de grande qualité, est ensuite assurée par des élèves d'une école de musique locale. Après le repas les travaux se poursuivent jusque tard dans la soirée pour préparer l'assemblée générale du lendemain.