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Première journée en compagnie des délégués allemands du comité Paix et Sécurité


Simul'ONU : première journée en compagnie des

délégués allemands du comité Paix et Sécurité.

Suivez avec nous l'incroyable journée de trois délégués de Simul'ONU. Nous avons réussi à en savoir plus sur leurs résolutions et ce qu'ils pensaient des autres pays, alliés ou opposants.

Aujourd'hui, le mardi 9 février 2016, à l'occasion de cette nouvelle session de Simul'ONU, nous avons décidé de suivre l'Allemagne au cours de l'Assemblée générale d'ouverture. Celle-ci a eu lieu cette après-midi au cinéma de Saint-Claude, La Fraternelle. L'assemblée générale consiste à ce que tous les pays présentent l'état d'esprit dans lequel ils abordent cette conférence des Nations unies, et les questions abordées par leurs résolutions. Hans STÖLLEN ; Hanna FRIEDRICH ; Erika ACKERMANN

Deux des délégués de l'Allemagne, Erika ACKERMANN et Hanna FRIEDRICH ont fait un très bel « opening speech » en allemand et en anglais, au cours duquel, elles nous ont parlé de leur résolution qui vise, en particulier, à protéger les réfugiés et à détruire Daesh. Mais ils ont aussi parlé de leur principal allié, les États-Unis. Malheureusement Erika a été coupée avant d'avoir pu finir son discours, faute de temps.

Après cela, Hans STÖLLEN, le troisième délégué de l'Allemagne pour le comité Paix et Sécurité, a voulu faire des commentaires suite à d'autres discours. Mais ils ont été refusés et cela trois fois. Nous leur avons demandé pourquoi ces interventions n'avaient pas été acceptées, ils nous ont dit : « Nous n'avons le droit de nous exprimer qu'une seule fois, et comme nous avions déjà remercié les îles Kiribati, nous ne pouvions plus faire de commentaire. Mais on voulait faire du « forcing » ».

Hans STÖLLEN a aussi fait une remarque à l'occasion d'un « point of order » avant l'opening speech de la Russie, demandant si ses délégués avaient le droit d'avoir le portrait de Vladimir Poutine sur leurs vestes. Il a été chaleureusement applaudi par la Turquie.

Après être rentrées à la cité scolaire du Pré Saint-Sauveur, nous avons réussi à obtenir une interview des trois délégués de l'Allemagne. Ils ont été ravis de pouvoir répondre à nos questions. Nous avons appris que ce n'était pas la première simulation de l'ONU à laquelle assistaient Hans et Hanna mais que c'était la première expérience d'Erika, la plus jeune déléguée du groupe. Nous les avons interrogés sur leur principal allié : « Nous nous sommes alliés avec les États-Unis car nous avons beaucoup de points communs avec eux. Nous pensons que nous formons une bonne alliance. De plus nous sommes la première puissance économique européenne et ils sont la première puissance mondiale, ce qui fait d'eux de très bons alliés. ». Ils nous ont aussi dit que leurs autres alliés étaient la Nouvelle-Zélande et les îles Kiribati.

« Mais pourquoi vous êtes vous alliés avec les îles Kiribati ? »

« Nous sommes réellement préoccupés par l'avenir de ces îles. Vous savez qu'à cause du réchauffement climatique elles vont être englouties par les eaux ? Leur situation est vraiment préoccupante et c'est une de nos priorités que de nous en occuper. »

Nous avons été très touchées par leur discours et c'est une bonne résolution de s'occuper de l'avenir de ces petits pays qui vont finir par disparaître. Nous leur avons demandé qui étaient leurs principaux ennemies. Nous avons appris que la Russie en faisait partie tout comme la Chine, particulièrement car ce sont des dictatures. « Savez-vous que la Russie est contre la politique migratoire ? Et qu'elle détruit des camps terroristes, ce qui dans un sens n'est pas mauvais, mais avec des bombes sans guidage ; c'est-à-dire qu'elles ne sont pas guidées à distance pour être plus précises. Ce qui fait que la population est parfois touchée à la place d'un camp terroriste. ». Après ce discours de Hans nous avons compris pourquoi la Russie ne faisait pas partie de leurs alliés.

Ils nous ont aussi raconté que l'Allemagne était quant à elle pour l'accueil des réfugiés mais que la politique migratoire avait été durcie suite aux événements survenus au Nouvel-An. En 2015, l'Allemagne a accueilli 1,1 millions de réfugiés de guerre. « Les réfugiés de guerre sont notre priorité », nous dit Hans. « Nous essayons de lutter contre les fraudes. Certaines personnes demandent asile sans que leur pays soit en guerre ou dans une situation déplorable. Nous avons donc fait une liste des pays qui sont considérés comme « sûrs ». Les personnes de ces nationalités n'ont donc pas le droit de demander asile, et si elles sont illégalement sur notre territoire, nous les renvoyons à la frontière. », complète Hanna. Ils nous ont aussi parlé de leur proposition de faire un espace Schengen « 2 » qui permettrait le création de camps de réfugiés en dehors de l'espace Schengen. Ceux-ci serviraient aux réfugiés le temps de recevoir leurs papiers tout en étant en sécurité et ainsi limiter les morts de ceux qui traversent par la mer ou d'une façon réellement dangereuse. Ce nouvel espace Schengen permettrait ainsi de mieux contrôler les frontières, l'idée étant d'infliger des punitions à tous les pays qui ne respecte pas leur engagements.

Nous avons passé un agréable après-midi à suivre les délégués Erika ACKERMANN, Hanna FRIEDRICH et Hans STÖLLEN. Nous les retrouverons demain pour suivre leurs résolutions.

PROST Orlane et CAPELLI Manon


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